Les plus inattentifs et imbéciles parmi vous l’auront noté, cela faisait un moment que j’avais délaissé mon aquarium. Pourquoi cela ? Et bien, c’est d’une enfantine simplicité, quand on gère des centaines de réseaux sous-marins et qu’on parcoure les septs mers pour créer des remous ici et là, on a pas forcément le temps de s’installer devant son ordinateur afin de conter fleurette a une bande d’humains dégénérés. De plus, la décoration de mon bocal laissait à désirer, elle m’attristait, je m’y sentais à l’étroit. Mais ceci étant réglé, mon staff « Décoration & Aménagement intérieurs » étant passé, j’ai une excuse de moins pour ne pas vous écrire.
Revenons un peu sur les évènements passés. Tout d’abord, le tsunami. Evidemment, le Léviathon a refusé la paternité de cet attentat qui a bouleversé les consciences. Je sais que Léviathon est un modeste, et quand bien même il n’en serait pas responsable – comme il le soutient – il est des cellules aquaterroristes que je ne contrôle plus. Toutefois, si c’était une simple catastrophe naturelle, ça prouverait que Dame Nature est à nos cotés.
Pour ma part, je me suis fort peu occupé de cette grosse vague. Je suis allé organiser quelques agitations en Irak, en Palestine, en Afrique, enfin aux endroits sensibles habituels. Et surtout je me suis fortement intéressé à une nouvelle qui a réussie à passer quasiment inaperçue, plus ou moins grâce au matraquage médiatique sur le tsunami par ailleurs.
La nouvelle était une simple dépêche AFP recueillie par mon Centre Information qui émanait de l’OMS, où ladite organisation informait la population mondiale d’une prévision relativement inquiétante de pandémie de grippe aviaire – je dis relativement car les poissons sont relativement peu inquiétés par cette maladie. D’après l’OMS, cette pandémie pourrait toucher un quart de la population mondiale si jamais il venait a muter, ce qui est somme toute probable. Il faut rappeler que des hommes avait déjà été précédemment contaminés en Asie du Sud-Est. J’oublias, le virus étant transmis par les oiseaux, il sera relativement difficile à contrôler. Vous commencez peut-être à saisir ce qui m’a retenu tout ce temps.
Et oui, j’ai étudié les possibilités de mutation et de propagation dudit virus, faisant travailler jour et nuit des équipes entières de bactériologistes, épidémiologiste, virologistes, afin de le répandre de par le monde, tel un évangéliste vérolé. Oui, religions et virus ont d’amusants points communs.
Cela m’a pris du temps, mais mes objectifs seront bientôt atteints. J’aurais prochainement une belle arme de destruction massive, plus efficace qu’une bombe à neutrons et surtout beaucoup plus propre et moins destructrice sur le plan environnemental. Allez, comme on dit à Sadr City « Bubulle Ackbah »