Bubulle

Les humains sont rigolos quand s'affiche au grand jour l'inénarrable schizophrénie de leur cinquième le plus obèse. Par exemple, ils souhaitent plus de pétrole et moins de pollution! Ils puisent de manière croissance dans le capital de la terre, ils souhaitent que ce puisage se fasse au plus bas coût possible, et parlent de préserver les ressources naturelles! Et bien sûr, ils ne font rien pour inverser ces tendances.
Tout en continuant de se goinfrer, ils larmoyent sur leurs provisions qui s'épuisent et leurs déchets qui envahissent l'espace. Une pièce de théâtre de l'absurde, jouée à grande échelle.
C'est pourquoi je propose la canditature de l'humanité pour l'édition 2004 du concours de la troupe de clowns la plus drôle.

Il y a peu, je regardais le dessin animé Dilbert, et je me rendais compte à quel point Dogbert et moi partagions un but plus ou moins commun : la domination de la planéte et l'asservissement des hommes. Enfin je prône plutôt la destruction que l'asservissement, mais Dogbert est rongé par le capitalisme rampant. Ceci dit, ses techniques de prises de pouvoirs sont intéressantes à regarder.



Je viens donc de décider de faire quelques OPA amicales sur diverses sociétés. En effet, quoi de plus inhumain qu'un trust industriel. C'est une sorte de poulpe géant qui s'emmêlerait toute les tentacules et dont les ventouses se feraient concurrence. Je trouve ça trés drôle. Pour rendre l'humanité totalement incompétente et égarée, rien ne vaut une bonne multinationale avec tellement de branches, de sous-branches et de sous-traitant que l'organigramme ressemble à un dessin de Escher. Bien, mettons-nous au travail.

Le Pakistan, c'est sale, c'est pauvre, mais pire que tout, les humains s'y reproduisent comme des lapins. Dans un délire commun de volonté de croissance démographique, les hideux bipèdes prolifèrent vainement sur un mouchoir de poche. Ils grouillent comme des blattes. Ne faut-il pas être orgueilleux pour croire en sa suprématie et piétiner ainsi les la terre et les autres espèces! Ne faut-il pas être aveugle, borné pour ne pas s'apercevoir de l'impasse où ils vont!
Toutefois, quelques incertitudes me retiennent de créer un raz-de-marée déferlant sur cet abject morceau de terre, raz-de-marée qui jeterait une telle quantité de bipèdes dans l'océan qui, bien que vaste, pourrait en devenir semblable à une fosse à purin avec tous ces corps en décomposition.
Ces questions sont : plutôt que de se fatiguer à faire des vagues, ne peut-on pas penser que les humains s'étoufferont tout seuls, das pas trop longtemps? Ou bien n'y aura-t-il pas d'abord une montée des océans, qui m'épargnera le travail?

Depuis ma télévision submersible, j'adore regarder, de temps à autre, des documentaires réalisé par des hommes se lamentant des atteintes faites à l'environnement par leurs congénères. Je me plie en mille en observant la manière dont l'humanité scie la branche sur laquelle elle est assise. Mais il ne faut pas trop abuser de ce loisir. On parvient vite à saturation et au blasement, tout comme les humains à qui sont destinés ces reportages.

Oui, je sais, je sais, je ne poste pas souvent. Mais je vous emmerde moi. J'étais occupé à faire des photos d'art en Irak (vous pouvez les admirer dans la section Prisoner Photos ici)afin de faire monter la mayonnaise entre irakiens et américains. Si je peux aider l'amitié entre les peuples, je fais tout mon possible.

Comme vous pouvez le voir, j'ai profité de mon absence pour refaire les locaux. Que ça vous plaise ou pas c'est la même chose, je laisse comme ça. Au moins, c'est plus lisible qu'avant. Et vous pourrez bientôt nous laissez des commentaires. Pas qu'on s'en soucie spécialement, mais c'est si jamais vous avez des idées qu'on puisse reprendre à notre compte.

Mes informateurs me signalent que la ville de la Nouvelle-Orléans est menacée d'être engloutie au prochain ouragan, notament à cause de la fragilisation des terres induites par l'action humaine. Cette catastrophe, qui allègerait la planète de quelques centaines de milliers des plus obèses des bipèdes, serait même inévitable. Je me réjouis de cet heureux évènement futur, mais je trépigne de toutes mes tentacules de le voir se produire. Je crois que je vais accélerer les choses en remuant les eaux dans le coin. Je ne veux pas non plus rater le plus poilant, à savoir le spectacle des milliers d'humains tentant de s'enfuir dans des boites en fer mais ne faisant que s'engouffrer dans de monstrueux embouteillages qui les acheveront. En plus de la panique qui provoquera moult accidents rigolos, ils seront coincés comme des rats puis rattrapés par les eaux, du fait d'une vitesse de fuite bien inférieure à celle qu'ils auraient pu atteindre s'ils levaient le camp tous à bicyclette comme d'un seul homme. Imaginez la scène : les voitures deviennent des aquariums avec de l'eau à l'intérieur et à l'extérieur, derrière la vitre on voit les humains gonfler et tourner de l'oeil, leur regret ultime étant de ne pas être doté de branchies. Certains, pitoyables, vont vouloir sortir de leur aquarium et tenter de nager, mais ils découvriront à cette occasion la poussée d'Archimède et la densité de la graisse supérieure à l'unité.
Des cris aigus, des bras qui s'agitent pathétiquement, des coups de tentacules de ma part pour enfoncer les plus coriaces, des macchabés qui flottent...Un beau spectacle en perspective et du bon boulot dans le sens de l'éradication de l'humanité. C'est merveilleux comme on peut joindre l'utile à l'agréable.

Cette ville, où une prétendue justice des hommes veut faire sa loi et empêcher d'agir nos meilleurs éléments pour l'éradication de l'humanité, à savoir les criminels de masses, mérite châtiment.
Heureusement, elle n'y arrive pas super, cette pathétique Don Quichotte. Mais au moindre frémissement de zèle dépassant les bornes, hop, un ras-de-marée géant sur les Pays-Bas dû à un tsunami secrètement et artificiellement provoqué par mes soins rayera de la carte ce pays. Je suis prêt à parier mille kilomètres carrés de coraux premier choix contre trois mouettes mazoutées que l'humanité, attribuant rationnellement la catastrophe au réchauffement climatique, après avoir fait deuil pendant trois jours de quinze millions d'Hollandais, ne changera pas pour autant son noble cap d'auto-annihilation via ces boulversements climatiques.